🎁 Comment apporter (vraiment) de la valeur sans être chiant

Tu connais ce sentiment ?

Tu passes 3 heures à écrire un super post avec tes meilleures astuces.

Tu partages tes secrets les mieux gardés.

Tu donnes tout.

Et au final... 😢

2 likes, 0 commentaire, et cette impression amère d'avoir parlé dans le vide.

“Pourtant, j'ai donné de la valeur !” tu te dis. Mais voilà…

La valeur, ce n'est pas ce que tu donnes.

👉 C'est ce que la personne est prête à recevoir et capable d'assimiler.

La nuance est là.

Imagine un enfant de 6 ans qui me demande pourquoi il faut se brosser les dents.

TU pourrais lui expliquer l'acidité, les bactéries, l'émail dentaire, la plaque dentaire..

Au lieu de ça, tu lui dit : “Pour que tes dents restent blanches comme celles de Superman”.

Résultat ? Il se brossé les dents avec enthousiasme.

Même information. Packaging différent. Résultat radicalement opposé.

Laisse-moi te montrer pourquoi tes contenus “à haute valeur ajoutée” ne fonctionnent pas.

(Et comment les transformer en contenus qui marquent vraiment.)

 

 

🧠 Ce que tu dis n'a aucune valeur si la personne n'est pas prête à l'entendre

 

Tu as déjà essayé d'expliquer le business en ligne à ta belle-mère ?

Moi oui.

Catastrophe totale.

Elle me regardait comme si je parlais alien.

“Tu vends du vent sur Internet” qu'elle m'a dit.

Le problème ? Elle était au niveau 1 de conscience. Moi j'argumentais au niveau 4.

Eugene Schwartz, génie du copywriting, a théorisé 5 niveaux de conscience chez le prospect :

 

Niveau 1 : Inconscient du problème

Il ne sait même pas qu'il a un souci.

Exemple : quelqu'un qui travaille 60h/semaine et trouve ça normal.

❌ Erreur classique : Lui parler directement de solutions business.

✅ Bonne approche : Lui faire réaliser qu'il rate les matchs de foot de son fils.

 

Niveau 2 : Conscient du problème

Il sait qu'il a mal, mais ne sait pas pourquoi.

Exemple : "Je suis tout le temps fatigué et stressé"

❌Erreur classique : Lui proposer une formation sur la productivité.

✅ Bonne approche : L'aider à identifier que c'est son job qui l'épuise.

 

Niveau 3 : Conscient de la solution

Il sait ce qui pourrait l'aider, mais reste vague.

Exemple : "Il faudrait que je monte un truc à côté"

❌Erreur classique : Lui expliquer 15 business models différents.

✅ Bonne approche : Lui montrer 1 solution simple qu'il peut commencer ce soir.

 

Niveau 4 : Conscient du produit

Il connaît ton produit, mais hésite encore.

Exemple : "Fast Creator a l'air bien, mais est-ce que ça marche vraiment ?"

❌Erreur classique : Répéter les bénéfices qu'il connaît déjà.

✅ Bonne approche : Lever ses objections avec de la preuve sociale.

 

Niveau 5 : Prêt à acheter

Il veut ton produit, il cherche juste la bonne occasion.

Exemple : "Dès que j'ai un peu de budget, je prends ta formation"

❌Erreur classique : Continuer à le convaincre.

✅ Bonne approche : Faciliter le passage à l'action (paiement en 3 fois, bonus limité...).

La leçon ?

Parler trop tôt de la solution, c'est comme proposer un antibiotique à quelqu'un qui pense juste être fatigué.

 

 

Le contenu qui fonctionne vraiment pour parler à ton audience et développe ton business ?

Celui qui rencontre ton audience exactement là où elle est.

Pas là où tu aimerais qu'elle soit. (La nuance qui change tout x2)

 

🧲 Ce qui rend un contenu captivant, ce n'est pas juste ce qu'il contient... mais comment il est vécu

 

L'autre jour, mes deux filles regardaient la même vidéo YouTube.

L'une était scotchée. L'autre s'ennuyait ferme.

Même contenu. Deux expériences totalement différentes.

Ce qu’on doit en déduire ?

L'une était dans l'état d'esprit pour recevoir l'info. L'autre non.

Ton job de créateur, ce n'est pas juste de donner de l'info.

👉 C'est de créer les conditions pour qu'elle soit bien reçue.

 

Tu ne captes pas l'attention avec des données

“Voici 17 statistiques sur l'email marketing”

Tu as déjà vu ce genre de titre ?

Ça donne envie de fuir, non ? 

(sauf si tu fais du SEO et que tu connais les retombées en terme de backlink possible)

Le cerveau humain ne fonctionne pas aux données. Il fonctionne aux histoires.

❌ Version data : “47% des emails sont ouverts sur mobile”

✅ Version story : “Ce matin, en sortant de la douche, j'ai vérifié mes emails sur mon téléphone. Comme 47% des gens. Et ton dernier email ressemblait à un bloc de texte illisible.”

Laquelle te marque le plus ?

 

La structure émotionnelle que tu dois sauvegarder

Un contenu qui marque les esprits, c'est un contenu qui fait vivre quelque chose.

Ce n’est pas pour rien que les grands films ou romans deviennent des références mondiales.

La recette :

1. L'intrigue (pourquoi lire ?)
2. L'identification (c'est mon problème !)
3. La révélation (ah, je comprends mieux)
4. La transformation (je peux changer ça)
5. L'action (voici comment faire)

Regarde ton dernier post.

Il suit cette courbe émotionnelle ?

Ou c'est juste une liste de conseils platement alignés ?

 

Infotainment, mais version élégante

Il faut divertir pour éduquer.

⚠️ Mais attention.

Pas question de tomber dans le show de télé-réalité.

L'idée, c'est de rendre ton contenu vivant.

Techniques simples :

• L'anecdote personnelle : “Hier, en faisant les courses…”
• L'image mentale : “Imagine que ton business soit une plante”
• La métaphore filée : “Créer un produit, c'est comme cuisiner un plat”
• Le dialogue interne : “Mais Pierre, je n'ai pas d'idée !”

 

Tu vois la différence ?

Même expertise. Approche totalement différente.

 

🤔 Donner plus ne veut pas dire mieux

 

Mon erreur de débutant ? 

J'écrivais des pavés de 2000 mots avec 47 conseils par post.

• Des listes interminables.
• Des explications dans tous les sens.

Résultat ? Les gens lisaient le début, puis zappaient.

“Trop à retenir”, ils se disaient.

Et ils avaient raison.

 

Le cerveau aime la clarté + légèreté + linéarité

Ton cerveau, c'est un processeur.

Pas un disque dur.

Il traite l'information en séquence, pas en parallèle.

Plus tu lui donnes d'infos en même temps, plus il ralentit.

Et plus il ralentit, plus l'attention se disperse.

La règle à TOUJOURS respecter : 1 idée / 1 message / 1 objectif

Ton post parle de productivité ET de mindset ET de stratégie ?

Il va dans tous les sens.

Choisis UN angle. Creuse-le à fond.

 

Comment découper un contenu dense pour ne pas saouler

Tu as une grosse idée à expliquer ?

Découpe-la en chunks digestes.

Ma technique :

1. J'identifie l'idée principale
2. Je la découpe en 3-5 sous-parties max
3. Chaque sous-partie = 1 post séparé
4. Je les relie avec des transitions fluides

Exemple concret :

Au lieu d'écrire “Comment créer une formation complète”

J'écris :

• Post 1 : “Comment trouver ton idée de formation en 30 minutes”
• Post 2 : “La structure qui fait vendre une formation à tous les coups”
• Post 3 : “Comment enregistrer ta première vidéo (même si tu détestes te filmer)”

Même expertise. Digestion facilitée.

 

La valeur perçue passe aussi par le silence

J'ai découvert ça en observant mes enfants.

Quand je leur raconte une histoire, les silences sont aussi importants que les mots.

C'est dans le silence qu'ils digèrent. Qu'ils imaginent. Qu'ils intègrent.

Tes contenus ont besoin de respirer.

Visuellement :

• Paragraphes courts
• Retours à la ligne fréquents
• Listes aérées
• Citations en exergue

Rythmiquement :

• Phrases courtes pour l'impact
• Phrases longues pour le flow
• Points de suspension pour l'intrigue...
• Questions pour l'engagement

 

Pourquoi moins d'info = plus d'impact

L'année dernière, j'ai fait un test.

Version A : Un post avec 15 conseils pour lancer sa newsletter

Version B : Un post avec 1 seul conseil, mais détaillé

 

Devine lequel a eu le plus d'engagement ?

👉 La version A. À tous les coups.

 

Devine lequel a généré le plus de ventes ?

👉 La version B. À tous les coups.

 

Pourquoi ?

Parce qu'avec 1 conseil, les gens passent à l'action.

Avec 15, ils bookmarkent “pour plus tard”.

Et “plus tard”, ça n'arrive jamais.

Donner beaucoup d'info dans un seul post

Avantages :

• Tu montres ta compétence
• Tu prouves ton expertise
• Tu impressionnes tes pairs

Inconvénients :

• Tu surcharges et décourages
• Personne ne passe à l'action
• L'information se dilue
• Le message principal se perd

Mon conseil ? Garde tes gros contenus pour tes produits payants. Dans tes posts gratuits, va à l'essentiel.

🧠 Tu veux que ta valeur soit retenue ? Elle doit être lue. Et relue.

Le contenu utile... non lu = contenu inutile.

C'est mathématique.

Tu peux avoir la meilleure recette du monde.

Si elle reste dans le tiroir, elle ne nourrit personne.

 

L'art de l'ancrage

Mes posts les plus marquants ?

Ce sont ceux où je raconte une histoire.

“L'histoire du client qui m'a appelé à 23h”

“L'erreur qui m'a coûté 3000€”

“Pourquoi j'ai failli arrêter mon business”

Pourquoi ça marche ?

Parce que le cerveau retient les histoires 22 fois mieux que les faits bruts.

Et parce qu'une histoire, ça crée de l'émotion.

Et l'émotion, c'est ce qui fait qu'on se souvient.

 

La continuité qui fidélise

Tu veux que tes contenus soient lus ET relus ?

• Crée une signature.
• Un style reconnaissable.
• Un ton qui te ressemble.

Moi, c'est :

• Les anecdotes avec mes enfants
• Les erreurs assumées
• Le tutoiement complice
• La structure aérée
• Les transitions douces

Ça devient une habitude pour ton audience.

Elle sait à quoi s'attendre.

Et ça, c'est rassurant.

 

La régularité qui construit

La valeur, c'est pas un sprint.

C'est un marathon.

1 super post par trimestre, ça impressionne.

1 bon post par semaine, ça transforme.

Pourquoi ?

Parce que ça crée de la proximité, de la confiance et de l'habitude.

Ton audience s'attache à toi, pas juste à tes conseils.

 

L'importance d'avoir une liste de qualité

Le plus beau contenu du monde sur LinkedIn ou Instagram...

Il disparaît dans le flux.

Dans une newsletter ?

Il reste.

Il se relit.

Il se transfère.

Si tu veux envoyer des emails à haute valeur ajoutée, écrits pour être lus et non applaudis, j'ai quelque chose pour toi.

Newsletter Machine : 52 mails calibrés pour créer de la valeur sans jamais lasser ton lecteur.

Chaque email suit la méthode que je viens de te détailler :

• Bon niveau de conscience
• Structure émotionnelle
• Une seule idée maîtresse
• Ancrage par l'histoire
• Call-to-action naturel

Résultat ? Des emails qu'on attend. Qu'on lit. Qu'on garde.

 

🛠 Mes outils pour doser la valeur comme un chef

 

Tu ne deviens pas bon cuisinier en improvisant.

Tu apprends les bases. Tu répètes. Tu affines.

Créer du contenu, c'est pareil.

 

Pour structurer : Notion

J'ai un template simple dans Notion :

Objectif du post : (Qu'est-ce que je veux que le lecteur retienne ?)

Niveau de conscience : (Où en est mon audience sur ce sujet ?)

Histoire d'accroche : (Quelle anecdote va illustrer mon propos ?)

Idée principale : (UN seul concept central)

Call-to-action : (Que doit-il faire après avoir lu ?)

Simple. Efficace. Reproductible.

 

Pour visualiser : Mindnode

Parfois, j'ai une idée complexe à expliquer.

Je la map sur Mindnode.

Je vois les connexions.

Les redondances.

Les manques.

Ça m'aide à trouver l'angle le plus simple.

 

Pour aérer le contenu : relecture vocale

Je lis tous mes posts à voix haute.

Si je m'essouffle, c'est que la phrase est trop longue.

Si j'hésite, c'est que le mot n'est pas le bon.

Si je m'ennuie, c'est que mon lecteur s'ennuiera aussi.

La voix ne ment pas.

 

🍣 La recette d'un contenu qui marque (récap opérationnel)

 

Avant d'écrire :

1. Définis l'objectif (que veux-tu que le lecteur retienne ?)
2. Identifie le niveau de conscience de ton audience
3. Choisis UNE idée centrale
4. Trouve une histoire pour l'illustrer

Pendant l'écriture : 5. Raconte avant d'expliquer 6. Aère visuellement 7. Varie le rythme des phrases 8. Intègre un CTA naturel

Après l'écriture : 9. Relis à voix haute 10. Supprime le superflu 11. Vérifie que l'idée principale ressort 12. Publie et observe les réactions

 

🔛 Pourquoi ça change tout

 

Il y a quelques jours, j'ai reçu ça de  :

Ça m'a fait sourire.

Parce qu'il y a 1 ans, personne ne lisait mes contenus et personne ne répondait...

Pas parce qu'ils manquaient d'expertise… mais parce qu'ils manquaient d'humanité.

Aujourd'hui, je reçois des messages comme ça presque toutes les semaines.

Pas parce que je suis devenu plus intelligent mais parce que j'ai appris à emballer mon intelligence.

À la rendre accessible, désirable et actionnable.

La vraie valeur ?

C'est pas ce que tu sais.

C'est ta capacité à le transmettre d'une façon qui transforme.